Après deux semaines de négociations, 195 pays sont parvenus à un accord, lundi 19 décembre, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité à Montréal. Le défi était de taille : stopper la destruction de la nature et développer un accord mondial pour protéger et restaurer la biodiversité.
Les forces de la COP15 :
- Volonté de protéger au moins 30% des espaces terrestres et marins
- Restructuration de 30% des terres dégradées par l’Homme
- Réduction de 50% des risques associés aux pesticides et aux nitrates
- Réduction des subventions nocives pour le vivant d’au moins 500 milliards de dollars par an d’ici 2030
- 200 milliards de dollars par an pour la biodiversité ; 20 milliards pour les pays du Sud à 2025 et 30 milliards à 2030 – Reconnaissances des droits des peuples autochtones (gardiens de 80% de la biodiversité subsistante sur Terre)
- Augmentation des pratiques agroécologiques, respectueuse de l’environnement
Les carences de la COP15 :
- 30% c’est bien mais qu’en est-il des 70% restants ?
- Peu d’objectifs chiffrés à 2030
- La définition d’empreinte écologique est trop légère et ne prend pas en compte notre consommation alimentaire : pas de mention de l’élevage ou des régimes alimentaires carnés
- Le prochain rendez-vous concernant les espèces animales est fixé en 2050 …
- Les entreprises ne sont pas obligées de rendre des comptes de leur impact sur la biodiversité
- Absence d’un système de suivi des objectifs dans l’accord
Pierre Cannet, directeur du Plaidoyer et Campagnes de WWF France, résume parfaitement l’accord de Kunming-Montréal : « le texte ne casse pas la baraque mais il sauve les meubles ».
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